Après cet interlude cinéma, revenons à nos moutons, et parlons Norvège. C'est aujourd'hui que débutaient officiellement les VRAIS cours, et pas des sessions où on nous apprend à faire des résumés d'un texte. Hier à la même heure, j'étais persuadé de n'avoir qu'un cours aujourd'hui, à midi. Chouette, je vais pouvoir dormir, me dis-je alors. Je n'eus donc aucun scrupule à festoyer royalement jusqu'à pas d'heure. Problème, arrive un moment (aux alentours du "pas d'heure") ou Quentin me sort tout sourire "t'es au courant qu'on commence à 10h demain ?". Comme d'hab, on me dit toujours tout au dernier moment (et j'écoute pas les mauvaises langues qui, en lisant ça, se disent "toujours aussi bien organisé celui-là").
Me voilà donc levé à 8h30 (pas facile) et sur le départ vers 9h45. Les deux cours de la matinée sont Politics and Economics en seminar (l'équivalent des confs pour les paliens, ou des TD pour employer un langage plus usité), puis Scandinavian Politics and Government en amphi (enfin tout petit amphi, on est une grosse cinquantaine, mais quand même 17 nations représentées). Et là vous vous demandez "comment c'est les cours ?" (et si c'est pas le cas, faites en sorte que ça le soit maintenant, histoire que je parle pas dans le vent).
Le premier, Politics and Economics, c'est un cours de niveau master, donc je m'attendais à un truc assez solide. Le fait est que non, pas vraiment... En fait on a raté la 1e séance avec Quentin, donc eux ont déjà comencé un peu à travailler, mais rien de bien méchant. Deux filles norvégiennes commencent à faire une présentation des pouvois accordés au président US au moment de la création de la constitution. On n'apprend pas grand chose de nouveau en soi, mais ce qui est plutôt frappant c'est d'une part leur niveau d'anglais (on a vraiment des progrès à faire en France) et d'autre part la manière dont elles présentent leur truc. En France, on évite absolument de faire quelque chose de façon factuelle, on recherche plutôt une présentation thématique. Ici pas du tout : c'est un enchaînement d'énumérations, rien d'expliqué, aucune mise en perspective, bref autant lire une page wikipedia ça sera mieux présenté. Et la suite du cours continue avec des débats sur des tous petits détails ridicules et sans véritable intérêt, où quelques élèves se font mousser en pensant qu'ils seront les futurs analystes de demain parce qu'ils savent que c'est en 1821 et pas 1823 que le gouverneur machin a proposé tel amendemant blablabla. Mais globalement le système est très différent du système français : le prof est pas vraiment là pour faire cours, plutôt pour éclairer les élèves sur ce qu'ls ont pu lire dans l'actualité de la semaine. Donc ça pousse à pas mal de travail personnel (...).
Rien de particulier à relever dans le second cours, entre 12h et 14h, si ce n'est que j'ai super faim et que j'ai super sommeil, donc incapable de suivre la 2e heure. De toute façon c'était un cours d'introduction, rien de vraiment nouveau, définition de concepts déjà connus, etc, ça devrait devenir un peu plus intéressant dans les jours à venir. Mais là encore une différence notable avec les amphis en France, le prof se sent vraiment concerné par ses élèves, puisqu'il demande à chacun au début du cours de se présenter, d'où il vient, ce qu'il étudie, etc, et c'est plutôt cool. On sent vraiment que tant en amphi qu'en conf, les profs cherchent l'interaction avec leurs élèves, on est nettement moins dans un rapport de domination qu'en France. Un dernier mot sur les équipement de l'université qui sont vraiment à la pointe, là encore pas comparable à ce qu'on peut avoir chez nous. Va falloir qu'on en prenne de la graine...
3 commentaires:
putasex
et les norvegiennes physiquement parlant?
Ben pour te dire, rien qu'aujourd'hui, je suis tombé amoureux à peu près 4 fois... Et la journée est pas finie !
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