mercredi 20 août 2008

Suite

Je me suis arrêté à l'épisode du parc des junkys, je reprends au jour d'après. Rien d'exceptionnel si ce n'est une baignade de plus dans notre petit fjord, cette fois ci bien plus nombreux que la première fois.




Et pour les petits malins qui sont convaincus qu'en Norvège il fait jamais jour, et surtout tout le temps froid, voilà la preuve du contraire, en image siouplé :


On se fait dorer la pillule bien plus qu'en France.

On continue de profiter du beau temps en se faisant une grosse randonnée le dimanche (je passe des étapes je sais, mais honnêtement je me rappelle plus trop de ce qu'on a fait), départ à 11h15 après m'être fait réveiller à... 11h. Sur le coup j'ai qu'une envie, retourner me coucher et tenter de dépasser les 7 heures de sommeil - chose rare ici, pas facile pour moi qui apprécie les bonnes grosses nuits - mais en voyant le grand soleil dehors, je me dis qu'il faudrait quand même en profiter, parce que dans 1 peu plus d'un mois c'est fini tout ça. Gros coup de motivation et bim, ça part en randonnée. Je connais absolument pas le programme, des gens ont la carte, je me contente de suivre comme un gentil petit mouton. Mais bon l'avantage à Bergen c'est qu'on est entourés de montagnes, donc d'où qu'on parte et où qu'on aille, les sentiers et la grimpette ne manquent pas. On part donc de Fantoft avec un petit groupe d'une grosse dizaines de personnes, direction le Ulriken, qui surplombe la ville du haut de ses 650 mètres. Sur notre chemin on passe devant une église en bois debout, églises qui tiennent leur nom de leur charpente verticale et non horizontale. Elle se dresse entre les arbres en plein milieu de la forêt, ce qui ne manque pas de lui donner un côté mystérieux et apaisant à la fois.


On continue notre chemin pour prendre progressivement de la hauteur. Je dis progressivement car on n'a pas attaqué de front, on a pris l'option très gros détour pour mieux profiter des paysages, d'où la durée de la marche. Et ça vaut effectivement le coup : on alterne entre forêts touffues et collines comme celles qu'on peut voir en Provence, du style celles de Pagnol dans Le Chateau de ma mère et La Gloire de mon père. Ajoutez à ça un lac, et un petit châlet dans lequel le Norvégien vient se reposer de temps à autres, le tout agrémenté d'une vue plus que sympathique, et vous obtenez ceci :




Seule ombre au tableau, si j'ose m'exprimer ainsi, ces cables non enfouis qui alimentent non pas ces petites maisonnettes (au confort rudimentaire, le plus souvent sans eau ni électricité) mais une station situé au sommet de la montagne. Néanmoins la vue devient de plus en plus belle en grimpant, et on peut dès lors admirer Bergen d'un côté, et l'embouchure des fjords de l'autre :




Après en avoir pris plein les mirettes, on se décide à descendre, un peu comme des bourrins je dois bien l'avouer, tellement que Mario, Quentin et moi sommes plus capables de revenir à pied à la résidence et qu'on prend le 1er bus pour rentrer à la maison... Sportif, mais pas trop !

1 commentaire:

Saraccroche a dit…

Je veux viendre... Tu me montreras ça dis dis dis!!