lundi 18 août 2008

Arrivée

Je compte pas vous faire un récit jour par jour de ce qui s'est passé depuis l'arrivée le 8 août, mais cette histoire mérite d'être racontée. C'est celle de notre arrivée à Bergen.
Cette année je suis hébergé à la résidence universitaire Fantoft, sur les hauteurs de la ville. Elle propose différents types d'hébergement : colocation à deux dans un petit appartement, chambre + salle de bain et cuisine partagée avec 6 autres personnes, etc. Avec Quentin (un pote de Sciences Po parti avec moi) on voulait absolument choisir notre type d'hébergement (le partage de la cuisine avec d'autres Erasmus). Problème : notre avion se posait à Bergen à 15h30, et la réception de la résidence fermait à 15h. Donc pas possibilité d'arriver à la réception et de choisir notre logement. On a donc décidé que la première nuit, on la passerait là où on trouverait de la place. Et c'est exactement comme ça que ça s'est passé...

Une fois les bagages récupérés à l'aéroport (aéroport tout plein de parquet, on dirait un Ikea géant), on prend une navette pour descendre en ville (pour la maudique somme de 10 euros). On discute dans le bus avec un autochtone, qui nous propose de nous conduire à des hôtels sympas et pas chers. Enfin pas chers... Le premier auquel il nous conduit ne coûte que 500 couronnes la nuit (soit environ 62 euros par personne). On passe notre chemin. Puis on se retrouve au pied du "YMCA Hostel", avec un nom comme ça on s'est dit qu'il devait être funky. Funky oui, mais complet aussi. Donc direction l'office du tourisme, où là on prend un ticket numéroté 421, et on est content de savoir qu'on en est qu'au 350. Bref, on patiente dehors sur les marches, et heureusement il fait beau. La preuve :

Quentin attend dehors bien sagement. Arrive notre tour après quelques (loooooooongues) minutes d'attente, mais même discours : tout est complet, à part peut-être une chambre à 2000 couronnes la nuit. Ben voyons. Je tente donc quelque chose : "on est deux français, on est cool et on a des bières, on peut pas dormir chez vous ?". Echec. Et là, plan B, on va tenter de se loger chez l'habitant. Je tombe donc sur les premiers zouaves dans la rue, même discours : "bonjour, on est deux français, on est cool et on a des bières, on peut dormir chez vous ?". Hé bien figurez vous que c'est pas loin de marcher, nos deux zigotos appellent un ami à eux susceptible de nous héberger, mais en fait non, pour une raison que j'ai pas vraiment compris. Quand le plan B rate, il reste quoi ? Plan C, exactement. On prend un bus direction Fantoft, la résidence étudiante, se disant qu'on va bien trouver quelqu'un pour nous héberger sur place (faut pas oublier que pendant toutes ces péripéties on a nos deux gros sacs de 20 kilos + la bagage à main). C'est effectivement le cas, puisqu'à peine arrivés on tombe sur Romain, un français étudiant en psycho à Montpellier, qui passe sa licence à Bergen. Puis de fil en aiguille on rencontre Charlie et Victoire, de Sciences Po Bordeaux, chez qui on laisse nos bagages pour aller faire des courses, et avec qui on mange. Puis au moment d'aller se coucher, on croise une allemande dans l'ascenseur qui nous parle d'une soirée à son étage (je reviendrai plus tard sur le concept de la soirée à Fantoft...), on s'y rend avec grande joie, et on y rencontre teutons et espingouins entre autres. Finalement, on dormira dans une cuisine, couchés vers 3h, puis levés à 8h30 pour aller récupérer nos clés et terminer la nuit sur des vrais lits...

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