jeudi 23 avril 2009
En attendant mieux...
mardi 7 avril 2009
Mille excuses
lundi 2 mars 2009
Je recommande !
Comment ça fonctionne ? Pour être honnête je suis un peu novice pour le moment, mais après quelques recherches je peux vous dire que le site aide les bibliothèques à stocker en ligne les archives de revues académiques. Impossible donc de trouver de articles très récents, ils ont tous été écrits au minimum il y a 3 ans. Ca n'empêche que parmi les 1,6 millions d'articles, il y a de quoi trouver son bonheur.
Une petite bouffée d'oxygène alors que les accès à une telle documentation en ligne sont de plus en plus restreints et payants...
jeudi 12 février 2009
Snus
Le Snus, c'est un tabac qui ne se fume pas, qui est vendu en boites rondes, et qui s'applique entre la gencive et la lèvre supérieure. Il peut être soit en petit sachet un peu comme du thé, ou sous forme de pâte plus ou moins humide à coller directement sur la gencive. La Norvège et la Suède sont les plus gros (voire uniques) consommateurs.
Qu'est-ce qu'il y a dans le Snus ? C'est en fait du tabac qui est séché, puis ensuite mélangé à de l'eau, du sel, du carbonate de sodium et des arômes. Pour être honnête, je n'ai aucune idée du goût que ça a, n'était pas fumeur et ne souhaitant pas forcément tester. Toujours est-il que c'est un mode de consommation de tabac ultra populaire - pas plus tard qu'hier soir un Olaf (surnom du norvégien lambda) m'en a proposé, et a soulevé sa lèvre pour laisser fièrement apparaître la pâte noire dont ses gencives étaient enduites... Je ne saurais donc pas trop vous dire quels sont les effets, mais les Olaf dans leur bonté préviennent : "prends-en, mais si tu te sens pas bien ou si tu penses que tu vas vomir, recrache", encourageant... Le précieux Snus est à laisser entre 20 minutes et 1h pour que les effets se fassent ressentir, plus forts que ceux du tabac à fumer.
Alors est-ce plus ou moins dangereux que la cigarette ? Indéniablement, l'un des gros problèmes que pose celle-ci est évité : pas de combustion, pas de fumée, pas de tabagisme passif. C'est certainement l'énorme avantage proposé par le Snus. D'ailleurs la Suède se targue d'afficher le taux de cancer du poumon le plus bas d'Europe, et nul doute que l'absence de tabagisme passif y est pour quelque chose. Le revers de la médaille, c'est que leur taux de cancer du pancréas est deux fois plus élevé... L'OMS n'a pas officiellement prononcé d'avis favorable ou défavorable, dans la mesure où beaucoup d'effets du Snus sont inconnus. Enfin pas besoin d'être spécialiste pour se douter que les gencives et la gorge en prennent un sacré coup (du progrès a tout de même été réalisé en matière de gencives : il faut savoir qu'avant les sachets de Snus contenaient des minuscules morceaux de verre qui entaillaient les gencives pour permettre un contact plus rapide avec le sang, et accélerer les effets). Sans compter l'esthétique : la coloration des dents, et le bec de lièvre causé par le stockage de matière sous la lèvre, pas classe du tout.
A quel point la consommation du Snus est-elle ancrée dans les pratiques ? Au plus haut niveau, puisque l'affaire a atteint les sphères politiques lors de l'adhésion de la Suède à l'UE. La vente de Snus est prohibée dans l'Union ; la Suède a néanmoins négocié son entrée contre un décret autorisant le pays à consommer ses petits sachets. On plaisante pas avec le Snus !
jeudi 5 février 2009
L'instant norvégien, troisième : De l'art de ne pas du tout avoir de style
S'il est des pays où la haute couture ne fleurira jamais, la Norvège en fait incontestablement partie. Je m'étais préparé à cotoyer quotidiennement des éléments de culture norvégienne, mais j'avoue que l'absence flagrante de distinction dans le style vestimentaire est un aspect auquel je n'avais absolument pas pensé. Loin de moi l'idée de prôner le culte de l'apparence ; néanmoins on atteint parfois un tel niveau dans le domaine que ne pas en faire mention serait, il me semble, délaisser un trait culturel qui frôle la caractéristique génétique... Je m'explique.
J'avais eu l'occasion de m'en apercevoir l'année dernière après mon séjour à San Francisco : les Français(e)s sont plutôt bien habillé(e)s, contrairement à beaucoup d'Américains que j'avais pu croiser et qui arboraient fièrement des tenues dont l'incohérence en rend la description plutôt difficile (mais je ne pense rien vous apprendre). J'ai l'impression de revivre la même chose ici : les Norvégiens réussissent presque à faire passer Lafuma et Quechua pour des marques de grands créateurs. Commençons par ces dames : le moins qu'on puisse dire, c'est que leur féminité ne s'affirme pas dans leur façon de s'habiller. On a du oublier de les prévenir que la mode du jogging était dépassée depuis quelques temps maintenant, et que le pijama ne se met que la nuit, pas pour aller en cours. Je ne parle pas du jogging en toile qui était de mise dans les collèges français il y a quelques années de cela, mais plutôt le jogging un peu élastique qui a fait le bonheur de générations précédentes, le vrai, pas le vulgaire survêtement. Dans un élan de créativité, il arrive que la demoiselle se pare d'autre chose : j'ai nommé le collant. Pas celui dont nos Françaises se dotent quand elles optent pour une robe, mais plutôt celui de Jeannie Longo, le bon vieux cycliste en matière synthétique. Passons au haut maintenant : je ne m'éternise pas sur le pull large à capuche, mais plutôt sur le manteau. Le thermomètre s'approche dangereusement de zéro en ce moment (mais reste au dessus, hé oui !) et la tenue chaude est de rigueur : rien de tel qu'une bonne grosse doudoune bien rembourrée, protubérante à souhait, celle qu'on met en France jusqu'à l'âge de 11-12 ans avant de se rendre compte qu'on peut certainement trouver mieux.
Passons désormais à ces messieurs : si eux parviennent plus ou moins à outrepasser la jurisprudence du jogging et opter pour un jean classique, la doudoune reste plus que jamais un élément incontournable de leur garde robe. C'est surtout par le visage qu'il se démarque : quand le sieur Norvégien a laissé sa coiffure de boys band à la maison (cheveux mi longs, teinture blonde par dessus leur blondeur naturel pour faire mieux, petites mèches rebelles de côté) il se coiffe d'un bonnet de schtroumpf, i.e. dont le haut est un peu flottant et retombe en arrière.
Dénominateur commun pour les deux sexes : les chaussures.... ou plutôt les chaussettes, allègrement remontées pour venir enrober le bas du pantalon - vous savez ce que nouson fait quand on grimpe sur un vélo pour pas se salir, et qu'on s'empresse d'enlever quand on en descend, sous peine de passer un peu pour un con.
Après avoir dressé ce tableau somme toute pas très flatteur, une âme compatissante pourrait dire "D'accord, ils ont quelques années de retard. Mais enfin, est-ce si terrible ?". C'est parce que j'ai pas encore évoqué les couleurs desdits vêtements... Si encore on s'en sort en ce qui concerne le pantalon (plus ou moins), les grosses doudounes sont imprimées dans des teintes que même Paint ne connaît pas (Pétaire, elle est pour toi celle-là). La gamme est large : des bleus à n'en plus finir (mais pas le bleu discret, plutôt le bleu ciel ou le bleu de l'Opel de Damien), des rouges, des verts... Les plus intelligents d'entre eux arrivent à coordonner leur doudoune avec la couleur de leur parapluie, dans le meilleur des cas on ne les prend que pour des lampadaires.
Et comme le Norvégien est un être fêtard, il sort ses plus beaux habits pour sortir le soir : triple couche de fond de teint et robe moulante (bien trop) courte pour ces demoiselles et... pas de changement pour le damoiseau, du pantalon dans la chaussette au bonnet vissé sur la tête, même dans un bar/boîte où la température est quelque peu plus élevée...
En conclusion, je ne ramènerai certainement pas de Norvégienne (quoique, y a quand même des exceptions pour confirmer les règles...), nos Françaises, elles sont pas si mal au final.
jeudi 29 janvier 2009
Ca faisait longtemps...
Aujourd'hui, alors que je quitte péniblement les bras de Morphée (...), Quentin m'envoie un lien vers cet article du Monde titré La filière économique ES ? "Une blague", pour Mr Sarkozy. Je le lis prudemment en essayant de faire abstraction de la non-neutralié flagrante de ce titre accrocheur. Pour résumer, notre cher Président explique que la filière Economique et Sociale doit être réformée dans la mesure où les élèves l'ayant choisie ne sont pas ceux qui réussissent le mieux les concours pour les grandes écoles de commerce. Les chiffres le prouvent, et il n'y a aucune raison de les contester dans la mesure où les concours proposent des épreuves de maths qu'il est plus facile de réussir pour un élève issu de la filière scientifique. Soit. Mais ce que Mr Sarkozy semble n'avoir pas compris, c'est l'utilité de cette filière. Pour mémoire, les 3 filières du baccalauréat générl sont : scientifique ; littéraire ; économique et social. Les deux premières étant relativement spécialisées, la filière ES s'adresse aux élèves dont le projet professionnel est encore flou, et propose une formation générale permettant de garder un maimum d'options ouvertes. Par conséquent, la majorité des élèves ne choisissent pas cette filière dans le but d'intégrer des écoles de commerce prestigieuses, mais plutôt pour éviter de se fermer des portes et d'éviter de se retrouver avec un petit groupe de matières dominantes uniquement. Enervement donc à la lecture de cet article : le discours semble cohérent, la plume est alléchante et les chiffres servent de preuveultime. Mais réduire les débouchés de cette filière aux seules écoles de commerce me semble complètement hors de propos, et malheureusement s'inscrit dans la tradition qu'a notre président de généraliser à un ensemble un problème qui en soi n'en est pas un, dans l'unique but de justifier une réforme en partie idéologique. De plus, ayant moi même obtenu un bac ES, je peux affirmer que personne ne m'a jamais dit "ES c'est avant tout pour intégrer les écoles de commerce". Bref, première conclusion pour dire qu'encore une fois Mr Sarkozy a certainement perdu une occasion de se taire, mais a été très bon dans le domaine du "je me colle le corps professoral et les lycéens à dos à la veille d'un conflit social de grande envergure".
Mais ça ne s'arrête pas là ! Tout à l'heure, alors que je m'apprêtais à retrouver les doux bras de Morphée, je tombe sur un autre article du Monde intitulé Un préfet muté après la visite chahutée de Sarkozy à Saint Lô. Le Bas-Normand (faut préciser "Bas", on mélange pas les torchons et les serviettes !) que je suis procède aussitôt à la lecture du texte, et en conclut que ma foi, rien d'étonnant vu le caractère du petit aux grandes oreilles. Puis dans un éclair de lucidité, je regrette cette pensée, un peu effrayé (le mot est fort, mais pesé) à l'idée d'être habitué à ce genre de pratiques et à n'y plus prendre garde... Oh, je vois déjà venir les ardents défenseurs de Mr le Président, "rien ne prouve que le préfet n'a pas été muté pour une autre raison" etc. Mais six mois après la nomination dudit préfet tout de même... Du rapide ! S'il est vrai que techniquement rien ne l'empêche d'agir ainsi, le préfet étant un représentant de l'Etat (dont Nicolas Sarkozy est le chef), il est rare que ce genre de décision soit prononcée à la légère. Mais là... Ou alors à moins d'avoir approché Carla de trop près... Je me demande s'il réalise à quel point ce genre de gestes éveille l'inquiétude voire la peur de plus en plus de gens, ou s'il s'agit pour lui d'une réaction banale à un caprice non satisfait (Môssieu n'a pas eu son bain de foule...).
Deux articles en une journée qui me ne font que me conforter dans mes certitudes : faut que ça change (et comme je suis sympa je ne vais pas continuer à évoquer toutes les stupidités plus ou moins récentes du genre "il n'y a pas de manque de personnel dans les hôpitaux, juste un problème d'organisation", la suppression du juge d'instruction, etc)...
mercredi 21 janvier 2009
J'adore !
Dear World,
We, the United States of America, your top quality supplier of the ideals of liberty and democracy, would like to apologize for our 2001-2008 interruption in service.
The technical fault that led to this eight-year service outage has been located, and the software responsible wasreplaced November 4. Early tests of the newly installed program indicate that we are now operating correctly, and we expect it to be fully functional on January 20.
We apologize for any inconvenience caused by the outage. We look forward to resuming full service and hope to improve in years to come. We thank you for your patience and understanding.
Sincerely,
THE UNITED STATES OF AMERICA
dimanche 18 janvier 2009
Ich bin ein Berliner
Laure, Clara, Pétaire et Gui
Histoire et Mémoire
La baiser entre Honecker, chancelier dela RDA, et Brejnev, à la tête de l'URSS
Urbanisme et Architecture
L'institut du Reichstag, centre de documentation et de recherce
Le Reichstag
La Platz der Republik
Vue panoramique de Berlin au dessus, intérieur de la coupole en dessous
Tacheles
jeudi 15 janvier 2009
Reprise, les joueurs sont prêts
Qui dit retour à Bergen dit aussi reprise des cours, sinon certains pourraient croire qu'on est là que pour festoyer et voyager : ça serait bien sûr mal interpréter ce qu'on fait ici. Sur les 60 crédits que je dois valider cette année, mes cours du premier semestre m'ont permis d'en valider 30 après quelques péripéties... Une première dissertation au sujet des "conséquences du développement économique d'un pays et de son schéma institutionnel sur les chances de démocratisation ou de survie de sa démocratie" baclée dans la soirée la veille de la date limite (mais que j'ai tout simplement pas sauvegardée et que j'ai du recommencer pour en fait la terminer vers 5h du matin, qu'il est con ce Régis) m'a rapporté un certes modeste "C" néanmoins suffisant pour valider 15 crédit. La seconde dissertation dans laquelle je devais comparer les développements de deux pays nordiques au choix en tant qu'Etats souverains et démocratiques m'a rapporté un gentil "A", synonyme de 15 crédits supplémentaires. Bilan des courses à la trêve hivernale : il me reste 30 crédits à valider. J'ai du choisir mes matières de ce semestre en fonction du nombre de crédits qu'ils offraient, un peu en fonction de leur emploi du temps (avec les voyages de prévus, fallait se débrouiller pour pas trop de cours) et surtout en fonction de leur date de partiels. J'ai décroché un stage de 3 mois en Bolivie dans le domaine de la microfinance cet été - qui commence début juin - et je devais donc faire en sorte d'être en vacances assez tôt pour avoir le temps de repasser un peu par la France avant de redécoller. C'est chose faite, et je suis plutôt content de mes cours :
- Environmental and Resource Economics : C'est mon responsable de filière qui va être content, enfin un cours qui parle d'économie, youhou ! L'objectif de ce cours est de passer en revue certains des problèmes auxquels sont confrontés aujourd'hui l'environnement et les ressources naturelles, et de voir comment ces problèmes sont économiquement traités (marchés des droits à polluer, résolution d'externalités, allocation des ressources, développement durable, etc).
- Development Economics : Un cours en rapport avec ce vers quoi je m'oriente à court terme (le stage que j'ai mentionné) et même à long terme, puisqu'il s'agit de voir quelles sont les solutions économiques les plus appropriées dans une optique de développement des plus démunis. Comment amener de la croissance dans des pays sans les prédispositions requises, étude de pays, etc.
- Urban Sociology : Le but ici est d'aborder les liens entre trois thèmes (culture, environnement, intégration) dans le cadre de la ville. On va s'intéresser à l'histoire et à l'idéologie de la ville pour appréhender des problématiques comme les inégalités sociales, l'idée d'espace public, le pouvoir politique et économique dans la ville, les communautés, bref, tous les enjeux sociaux en milieu urbain. J'ai pris ce cours non aps parce qu'il me servira forcément dans le cadre des études, mais plus parce qu'il semblait intéressant, pour le côté un peu funky !
Et pour finir, j'y suis pas inscrit mais je vais tenter de m'incruster dans un cours de norvégien, même si ils sont plus que complets, je me dis que ça serait vraiment pas mal d'apprendre la langue.
Au final, j'aurai des semaines (un peu) plus chargées qu'au semestre dernier et certainement (un peu) plus de travail à fournir, le niveau étant (un peu) plus élevé. M'enfin, on devrait pouvoir s'en sortir...
mardi 6 janvier 2009
Carnets de Voyage
Si la ville est culturellement riche, elle bénéficie aussi d'une présence étudiante qui dynamise sa vie nocturne, lui permettant d'être bien fournie en bars et restos en tout genre. J'ai été particulièrement conquis par le Oslo un peu "underground", en l'occurence le bar "Blå", en périphérie de la ville, sur lequel on ne peut tomber par hasard. De l'extérieur, une simple ruelle, des bâtiments délabrés, bref, rien qui ne laisse présager d'un tel endroit. Et pourtant c'est au détour d'un de ces bâtiments que le spectacle commence : un lustre suspendu au milieu d'une passerelle en plein air est un premier signe. Les murs ne sont pas taggés de vulgaires inscriptions incohérentes, mais plutôt de véritables fresques. Puis l'on découvre enfin une présence humaine, dans un bar-squat aménagé qui proposait ce soir là un concert de jazz. Une ambiance surprenante et captivante où - une fois n'est pas coutume - les prix ne sont pas (trop) prohibitifs !
Le Parlement
Le Palais Royal